Catch the ball and run

Yoan BlancMon, 18 Dec 2006,

One day, a smart guy asked me if I am that sort of developer, a guy who can catch the ball and run. A developer with a sharped-eye and big balls. It was not an easy question because I known that my major bad point is to be that young. It’s hard to be trusted and harder when the guy in front of you knows already that technically you’re good, obviously an eager-to-learn and critical mind. You have to show him that there is no fear in your eyes, just the fire of achieving great and beautiful things. The beauty is the most important point for a developer. He needs to love his creature to take care of it and days after days embellish it.

In every successful work, there is a bit of love, passion.

An other meaning of that expression is the idea of a team, like a rugby team (or whatever full-of-men ball game), focused on the same target, looking in the same way. This team isn’t only your colleagues, but your manager, your trainer, your family, your social life, your physical preparation, ... So, are you ready to join this team and become the brother, friend, son, dad of every person in here. Are you a kid or a man ? One drunk Norwegian guy told me some weeks ago that if you’ve got the balls, you can go everywhere and do whatever you want.

Actually I don’t know if I’ve got the balls but I know that I’m not using them as often as they should be. Where is the fight ? Where is my fight, my game, my challenge ? Where is the place where I can give my best and go further the known limits. Like in love, I want to be stomached every day to fell the passion not only a we-fuck-we-are-happy relation, passion.

I wanna to build something. I haven’t the idea, neither the sight or the credibility, just my hands and they are ready to accomplish something. If you are a manager for Dublin, I thank you for asking me this question.

Lors d’un entretien, un manager m’a demandé si j’étais une personnalité capable d’attraper la balle et de courir, de toute mon énergie pour aller placer le point. Si j’étais ce type de développeur avec l’oeil aiguisé et une bonne paire pour foncer dans le tas. Cette question m’a un peu déroutée, car je savais que mon mauvais point était ma relative jeunesse en ce bas monde. Et même si j’avais relativement bien démontré mes aptitudes techniques auparavant, il était là question de montrer comment, moi, je pourrai leur donner mieux qu’ils n’osent imaginer. Montrer que dans mon regard vivait une flamme et pas non que se terrait la peur, qu’il y avait l’énergie de faire de belles choses.

Un projet n’est pas une balle qu’on va placer en touche, c’est une balle que l’on va pousser en touche. Lui donner la force et l’ampleur nécessaire pour qu’avec toute la beauté d’un trick shot tout soit parfait, juste bien.

La métaphore de la balle, du sport d’équipe plein de testostérone en ébullition, d’une équipe de rugby par exemple, est que pour qu’une personne, moi, arrive à mettre en touche, il faut le collaboration de l’équipe entière, le soutien, la direction et les conseils d’un entraîneur, l’amitié de potes, l’oreille confidente d’une mère, d’une amie, etc. Et il faut savoir et pouvoir s’appuyer sur cette équipe. Et ça, c’est le plus difficile à faire passer, à en obtenir le crédit. Je n’y ai pas réussi d’ailleurs.

Plus personnellement, j’aime la programmation pour ses aspects de mécaniques, de tortures de l’esprit, son insolvabilité apparente, pour ses solutions géniales et le bonheur qu’il en résulte lors de l’accouchement du bébé. J’aime faire un élément qui va servir, qui est requis où il y a un appel. Ainsi, je peux penser en conséquent, me mettre dans la peau du demandant, lui amener ce dont il a besoin.