As I told you by the end of last year, some changes were happening. I’ll call that a new start even if I’m doing that every year more or less. It should be my rhythm I guess and people tend to find it a bit short. As far as I know from a company point of view, it’s not very good to change that often. But it’s so 1998! Our lives are made of flows and you can surf on them if you want. There are no rules. What happened in the past may or may not happen in a near future, it only depends on you.
I thought I would continue to discover countries, cultures, companies by crossing the Manche or the Atlantic ocean but, finally, it didn’t happen and my future will be in Switzerland. Two steps foreward, one step backward (or the opposite), I cannot tell right now. I recently found very exciting things over there. They were existing one year ago, five years ago but I wasn’t able to see them or enjoy them. And now, it seems so natural, the right thing to do like if it was meant to be that way.
In the job offers I answered recently, I mentioned my motivation to embrace something, to get involved in it, entirely. It’s not about control or power, but communication, challenge and trust. I’m sure you can find that everywhere and I think that I’ll find that very soon and get more and more excited about that idea. To work on one product that I want to use every week to make it good, simple, usable, enjoyable, nice, reliable cannot makes me more happy and be able to.
Life is about people, enjoyment is about people, love is about people and work cannot be without them. They have to be creative, crazy, open minded and free like an artist is. The creativity cannot be controled, measured. I’m wishing to myself that the path I’m following that way is a good one. I managing to at least.
So, in a more concret point of view, I’m leaving Paris as the Spring is coming, letting behind my (not that small) studio at the 19th rue Bichat, the St-Martin canal, the subway station around the corner. They will remain good friends you visit sometimes to remember the past in a nostalic way though. Time has come for something different.
I’d like to find a small flat near the center of Bern with a small garden where I would be able to grow some Mint for the tea. That city is pretty much in the middle of everything: the Alps, the workmates, my family, my friends and I’ll pratice my (swiss) german which sucks very badly. And that’s my little piece of shame I want to fix. People that do semantic web in Europe live in Germany and a good Swiss has to be more open to the other linguistic areas of his country (yes Robi, I know, next step is the warm and friendly Ticino).
My near future seems to be planned, but still a bit blurry about the “where”. I really enjoyed this last year in that working/living place but think I can find things that are closer to what makes me happy out there. In something smaller, without any specs or bullshit and a clear goal: rock!
I hope I’ll continue to be able to do some experimentations here and will try to continue to bother you with my boring life as few as possible.
Comme un nouveau départ s’est annoncé cette dernière semaine (même s’il a été prémédité de longue date), avec ses doutes, questions, envies et la profonde énergie d’aller de l’avant. Paris c’est fini, ce qui mériterait d’en faire une chanson. Paris est éternelle, mon expérience chez Yahoo! prend fin avec le printemps arrivant, donnant la force aux bourgeons de cette année d’éclore et de révéler au monde leur beauté florissante.
Un temps, tant lointain que récent, je m’imaginais continuer cette expérience de “la fuite” comme j’ai aimé la nommer. M’en allant un peu plus vers l’Ouest, traversant la Manche ou l’océan Atlantique. Mais ça ne s’est pas fait d’une part et je n’ai pas trouvé les stimulis suffisants d’autre part pour y aller comme s’il y avait des choses plus prometteuses qui s’annoncent en Helvétie. Deux pas en avant, un pas en arrière ou l’inverse car il est bien impossible pour moi d’avoir un quelconque recul sur ce qui se profile.
Jeune et con — comme le dit la chanson — mon désir d’embrasser ce futur m’apparaît comme de plus en plus important, voire vital. doSimple, l’idée de la simplicité, de la pureté, du principe de “less is more” son plus que vivant en moi, avec peut-être — pour faire un parallèle avec la cuisine qui est mon lieu exutoir par essence — une volonté de mettre une pointe d’amour, d’engagement sincère, de foi.
Je savais qu’il me faudrait me confronter à l’extérieur pour apprécier l’intérieur, aux autres pour aimer les miens, au différent pour saisir le commun, mais le temps nécessaire à cela m’était bien inconnu. Je ne pense pas être allé suffisamment loin déjà pour revenir aussi hardi. Mais si je ne sais plus ce que je recherchais, il n’est pas impossible de l’avoir trouvé.
Donc voilà, fin mars, je ferai mes adieux au studio de la rue Bichat 19, sa station de métro, le canal St-Martin en me réjouissant de leur rendre visite, comme à de vieux amis, par surprise et sans avoir d’attente. Le lendemain, s’annonçant déjà mouvementé car il va laisser place à rejoindre un belle équipe qui œuvre à la finalisation d’un produit qui je le souhaite va changer votre quotidien (oui, vous les geeks là-bas au fond). Je ne suis pas plus heureux qu’avec un produit entre les mains, un service dont il faut prendre soin, nourrir, ménager, paufiner. Pour autant que j’ai foi en lui et ceux qui l’entourent, chose qui n’a pas été le cas jusqu’ici, ou qui n’a pas tenu la durée.
Mais, dans le flou artistique qui entoure tout ceci, je n’ai pas encore de point d’atterrissage. Mon rêve serait un deux pièces avec un bout de jardin pas loin de la gare de Berne pour être proche de ceux qui en valent la peine, partiquer mon (suisse) allemand qui ne demande que ça et consacrer un peu de mon énergie à dame Nature quand la Lune lui est propice. Il faut se permettre un brin de rêverie pour dénicher ce genre de chose je me dis. Tout change, rien ne change.